Le syndrome post-chute est souvent fréquent après une première chute.
Mais… pourquoi ?
Que faire pour l’éviter ?
Quelles sont les solutions pour le soigner ?
Découvrez toutes les réponses à travers cet article !
Bonne lecture 😊
Table des matières de cet article
C’est quoi le syndrome post-chute ? Définition
Le syndrome post-chute est un syndrome qui survient après une première chute. Elle engendre une peur de tomber. Cette peur est si importante qu’elle engendre une modification de nos patterns moteurs losrqu’on se déplace.
Par exemple, une personne âgée qui a un syndrome post-chute présente souvent une rétropulsion du tronc lorsqu’elle se lève d’une chaise. Cela signifie qu’elle a tendance à “tomber en arrière” lorsqu’elle se lève. C’est une réaction réflexe du corps qui a la hantise de tomber en avant. Malheureusement, ce mécanisme de prévention n’est pas idéale car il détériore la qualité des mouvements et altére les changements de positions.
Ce qui caractérise le syndrome post-chute est le caractère disproportionné des réponses du corps par rapport à cette peur. Des réactions réflexes qui limitent d’avantage la marche et augmentent drastiquement le risque de tomber. La conséquence à tout cela est souvent une augmentation de l’immobilité et une perte de capacité physique globale (force, endurance, souffle,…) qui se traduit par plus de sédentarité, une perte de la qualité de vie et une diminution de l’autonomie.
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C’est quoi la peur de chuter ? Définition
La peur de chuter n’est pas systématiquement liée à une précédente chute. Celle-ci est d’ailleurs plus “raisonnable” que le syndrome post-chute. La peur de tomber est également appelé basophobia, qui est une réaction humaine naturelle.
P.ex. avec l’âge, l’équilibre diminue. La conséquence, de nombreuses personnes âgées sont de plus en plus stressées et anxieuses lorsqu’elles se déplacent car elles craignent de tomber.
Il est important d’agir pour éviter de tomber dans un cercle vicieux où la peur est tellement importante qu’elle vous immobilise. Ce qui, in fine, va réduire vos déplacements et favorisera votre sédentarité et toutes les conséquences qui vont avec (stress et anxiété lors des déplacements, augmentation du risque de tomber, perte de votre musculature, diminution de la force et de l’endurance, influence négative sur votre équilibre et votre qualité de marche, etc.)
Quelle est la cause du syndrome post-chute ?
Dans la majorité des cas, le syndrome post-chute se produit après une première.
Comment éviter le syndrome post-chute (SPC) ?
Pour Florian, kinésithérapeute, il est important d’agir directement afin de réduire au maximum vos chances de développer un syndrome post-chute.
Pour cela, nous allons imaginer que vous venez de glisser sur le sol, en vous prenant les pieds dans un tapis. Vous ne présentez pas de douleur et votre tête n’a pas cogner contre le sol.
Le meilleur moyen d’éviter ce SPC est de vous remettre debout et marcher quelques pas. Au plus vite vous vous remettez en mouvement, au moins vous aurez de chance de le développer. Il s’agit également d’une stratégie et méthode efficace pour réduire au maximum son intensité et diminuer le risque d’avoir de l’anxiété et du stress lorsque vous marchez.
Bien entendu, cela n’est possible que si les douleurs sont absentes ou très légères et qu’il n’y a pas d’autres blessures. Dans ce cas, le plus important sera de joindre rapidement le services des urgences (112) afin d’être prise en charge.
Comment soigner un syndrome post-chute ?
Voici 5 conseils proposés par la majorité des kinésithérapeutes et ergothérapeutes :
- Rester actif et continuer à marcher
- Bien respirer lors des mouvements
- Détacher son attention de cette peur
- Être optimiste et se dire qu’on est capable
- Essayer de relâcher son corps et ses muscles
N’hésitez surtout pas à faire appel à un professionnel de la santé pour vous aider. D’ailleurs, c’est pour cette raison que notre kiné, Florian a développé un programme complet de prévention des chutes qui est un excellent moyen pour se remettre en route lorsqu’on présente un stress important ou une anxiété à la marche, un syndrome post-chute ou une importante peur de tomber.
